Ne vous faites pas tirer dessus pendant la chasse !

Ce ne sera pas une grande révélation que les promenades dans la forêt et les champs et prairies adjacents au cours des prochaines semaines ne seront pas les plus sûres. En raison de l’abattage massif de sangliers prévu, il se peut que nous nous retrouvions accidentellement au centre d’une chasse à l’homme.

Le but de ce texte n’est pas une guerre entre partisans et adversaires de la chasse. Mais quoi que nous disions sur la chasse et le tir (n’en parlons pas, s’il vous plaît !), nous devons penser à notre sécurité, car le fait qu’un chasseur, en théorie, ne doive tirer que sur des animaux sauvages dont le nombre doit être réduit, n’est pas toujours vrai. Il y a probablement de nombreux chasseurs et gardes-chasse qui se soucient de la sécurité de tous les membres du cercle. Ils marquent les zones avec des panneaux d’information sur la chasse et savent faire la différence entre un chien et un cerf, mais comme de nombreux rapports l’ont montré, il y a aussi des cas extrêmes (comme partout) de psychopathes sadiques, qui pour avoir un trophée sur le mur ne confondent pas souvent un sanglier avec un bison, un loup avec un chien, ou même frappent depuis une voiture un chien qui se promène dans un champ non loin de son propriétaire.

Cependant des situations qui n’améliorent pas du tout l’image de la chasse, le fait qu’un chasseur ne puisse pas faire la différence entre une espèce d’oiseau protégée et un oiseau que l’on peut abattre, etc. Mais pour en venir au fait… concentrons-nous sur autre chose. Pour notre sécurité et celle des chiens. Car dans le cadre du projet de tir massif de sangliers, il se peut que nous nous retrouvions, que nous le voulions ou non, au centre de la chasse, alors marquons bien nos chiens… car le risque est là et on ne sait jamais qui tient le fusil.

Qu’est-ce qui peut nous aider à éviter une mésaventure ?

– Portez un harnais et un collier de couleur visible sous la fourrure, de préférence avec des réflecteurs.
– accrochez une lampe ou utilisez un collier lumineux (emportez vous-même une lampe frontale dès qu’il commence à faire sombre ou que la visibilité est réduite)
– Procurez-vous un gilet réfléchissant (pour vous) et pensez à en acheter un pour votre chien qui pourrait être confondu avec un renard.
– En forêt, tenez TOUJOURS votre chien en laisse, pendant la chasse ou dans les endroits où il est autorisé à chasser, attachez également la laisse dans les champs et les prairies adjacents à la forêt.
– Pendant la saison de chasse, évitez les cordes de quelques dizaines ou de plusieurs dizaines de mètres.
– Ne faites pas de bêtises – ne pénétrez pas sur les terrains/zones de chasse. Ne prenez pas de risques !

Tout d’abord, chaque municipalité (généralement dans un bulletin d’information publique), est obligée de rendre publique l’information sur la chasse prévue dans sa région. En outre, ils devraient afficher en fin d’année des informations sur le calendrier/calendrier prévu des chasses collectives au sein de la municipalité.

Les balades nocturnes en forêt

Nous faisons très souvent des promenades nocturnes dans la forêt. Il est difficile trouver des informations aussi élémentaires que les plans de chasse dans une région donnée… particulièrement étrange maintenant, alors que les médias claironnent que la chasse de masse commence samedi ! Et selon la loi, nous (les gens ordinaires) devrions en être informés à l’avance…

La date et l’heure du début et de la fin ainsi que le lieu de la chasse collective seront rendus publics par le chef de la commune (maire, bourgmestre), au plus tard 5 jours à compter de la date de réception de l’information visée au paragraphe 1, selon les modalités habituelles adoptées dans la commune et par annonce et sur le site internet du bureau communal.

En fait, il semble que nous ne devrions pas sortir de nos maisons pendant la saison de la chasse, parce que c’est tout simplement dangereux, parce que ces informations ne sont pas publiées, ou alors elles sont mélangées lorsque quelqu’un pose des questions à ce sujet ou lorsque quelque chose se produit. Bien sûr, nous pouvons rechercher les clubs de chasse opérant dans notre commune et leur demander directement quand ils chassent. Nous pouvons interroger les offices forestiers, inonder les municipalités de courriels et d’appels téléphoniques… mais est-ce bien ainsi que cela doit se passer ?

N’est-ce pas mettre en danger la santé et la vie des personnes qui se promènent dans la forêt s’il n’y a aucune information sur le danger ou s’il est si difficile à trouver ? Ou peut-être que c’est le fait que les gens ne bloquent pas la chasse, juste que si une chasse est prévue sur votre terrain (champ, prairie, friche) vous pouvez refuser d’y consentir, mais pour refuser d’y consentir vous devez être au courant, donc… peut-être que c’est pour ça ? Peut-être que le problème est tout simplement insignifiant, et que les municipalités ne s’occupent pas de telles bagatelles, parce que le risque n’existe pas… Espérons seulement que les chasseurs prendront la peine de marquer les terrains de chasse avec des panneaux, afin que personne ne s’égare accidentellement sur le lieu de la chasse…

Il ne nous reste plus qu’à espérer que nous aurons tous de la chance et que nous ne nous retrouverons pas sur un terrain de chasse lors de nos promenades.